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          LES MOULIÈRES

 

          (Toponymie : terrain mou, humide)

          Historique : sur les cartes topographiques, rien au XIXe siècle (sur la 1/80.000e de 1871). Apparition sur l’édition révisée en 1958 de la 1/50.000e de 1935 et sur la 1/25.000e de 1970 avec plan détaillé.

          Lié à la construction ou fonçage du puits Gérard entrepris en 1942 et achevé en 1945, suite au puits Biver, le quartier des Moulières se développe.

          Avant les Moulières, la cité de Biver (du nom de l’ingénieur Ernest Biver) fut créée dès 1908. Peu à peu, les maisons furent bâties vers Mimet, le long du vallon de Cauvet.

          Faute de place et en raison du besoin en énergie lié à la reconstruction de la France, après 1945, Les Moulières se développèrent : « le charbon, le sang de la France » disait-on. Pour cela, et afin d’exploiter de façon rationnelle le gisement, on avait foncé le puits Gérard.

          L’allure générale, comme à Biver, est celle de petites maisons avec jardin, en forme de « corons ».

          On peut dire que Les Moulières sont nées après la seconde guerre mondiale. Mais, déjà, avant cette date, les documents indiquent que la « Société Nouvelle de Charbonnages des Bouches-du-Rhône » délivre des baux de location dès 1910 : à « Monsieur Verra Pierre (malaou), mineur, demeurant à Mimet quartier du puits Biver ». On peut en déduire qu’avant 1945, le secteur des Moulières commençait à être habité.  

                                                          

                                                                                                                                                                                           Bernard Duplessy

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