L’école de Mimet au temps de Cézanne
Il faut le rappeler, Paul Cézanne ne sut pas s’entendre avec ses semblables : ombrageux, incompris, parfois aigri, il eut à souffrir de ses concitoyens aixois. Au point qu’on ne voulut point de ses œuvres dans la ville, pas plus que chez les particuliers. Aix qui fête Cézanne aujourd’hui, l’ignora bien !
Place de la Mairie
Notre place à nous, villageois, la basse cour, était dominée par l’église, à son abri. Comme le Maître l’avait commandé, nous taillâmes la roche pour qu’elle forme un à-pic sous notre chapelle et ses dépendances. Ainsi, à la pierre succédait la muraille, le tout faisant rempart de protection, ligne défensive interne.
Ancienne Mairie
L’ANCIENNE MAIRIE
L’histoire de la motte seigneuriale de Mimet, très agitée, ne laisse que peu d’éléments architecturaux cohérents. Commencée aux Xe et XIe siècles, abattue, rebâtie, tronçonnée en de multiples propriétaires, on ne distingue plus grand-chose aujourd’hui, sauf la structure générale.
L'eau à Mimet
Une très vieille affaire, qui a commencé bien avant Cézanne. On dit l’eau des Mimétains venue d’une source située en contrebas, à 260 mètres de distance, ce qui faisait 520 mètres pour un aller-retour : on revenait à plein ! Nul besoin d’inciter à l’économie de l’eau en ce temps. Il est probable que cette source correspondait à celle dite du « Lavoir » ...
Place de la poste
Au bout de la rue Saint Sébastien, une place, à moins qu’on parle d’un carrefour ! Le chemin de Saint Sébastien monte vers le col de la Basse d’un côté et de l’autre, c’est la route de la Prunière, cependant que la Route Haute débouche, contenue par la salle des fêtes, autrement dit le Cercle.
Place du Marche de l'Ost
L’habitude, chez nous les Gaulois, c’est de vivre au milieu de nos champs et de nos troupeaux. De la sorte, nous disposons de ce dont nous usons à portée de la main. Mais, il y a un jour où nous nous retrouvons tous ou presque, c’est pour le marché dans notre forteresse à la Teste de l’Ost*.
Lavoir du Village
À Mimet, des lavoirs, sur la commune, il y en eut six, peut-être sept. Le plus important se trouvait au bas du village, au lieu-dit Fontaine de Mimet. Dès 1833, sur le premier cadastre baptisé napoléonien car voulu par Napoléon 1er, on distingue, très nettement, les bassins de pierre froide tels qu’ils existent aujourd’hui.
Mimet au temps de cézanne
« J’ai toujours aimé marcher. Alors, me voici en chemin à travers les pinèdes qui entourent Gardanne. Depuis chez mon amie, je voyais au loin, dans l’Etoile , un village. Elle me renseigna : c’était Mimet, « un pays où l’on mange des pois chiches » me précisa-t-elle, un peu narquoise. Après trois heures, j’y suis.